TOC-NYMPHE - FICHE TECHNIQUE N°4: REALISATION DES DERIVES DE LA NYMPHE

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Réaliser la dérive de sa nymphe
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REALISATION DE LA DERIVE AU TOC-NYMPHE

(par Alain SEGOND)

 

Examinons, en fait , le comportement d'un pêcheur au toc pour bien comprendre ce qu'est une dérive, son importance et sa façon de la réaliser.

En nous approchant du bord de l'eau, nous apercevons un pêcheur, avec une canne  longue et un moulinet, qui lance un ver. Volà donc un pêcheur au toc aux appâts naturels;, nous remarquons qu'il jette de la main droite en amont de lui,  utilise sa main gauche pour donner du fil  quand l'appât passe en dessous de lui... en fin de coulée, il rembobine et relance...Il vient donc d'effectuer une dérive. En continuant de l'examiner, nous allons découvrir sa façon de procéder, son matériel et sa ligne, puis discuter; les théories s'enchainent indéfiniment sur la plombée et la façon de la réaliser.

La rencontre avec un autre pêcheur qui pratique avec un matériel similaire (longue canne, moulinet ...) nous interpelle; il pêche en nymphe, ne parle pas de plombée car il n'en mets pas et utilise 2 nymphes. Il nous explique sa façon de pêcher et pourtant, il nous affirme qu'il pêche au toc. Mais il n'utilise pas sa main gauche pour donner ou reprendre du fil; il semble même qu'il ne fasse pas de dérive. En fait, il fait tout le contraire du précédent pêcheur.

Donc, comment voulez vous que je vous explique la façon de faire une dérive? chacun a ses propres certitudes... 

Je ne peux vous donner que les miennes, en abordant la pêche d'un point de vue général. Ce que je sais, c'est que la façon de présenter vaut mieux que l'appât en lui même, que le prix de la canne, de la nymphe, n'est qu'accessoire et qu'il faut s'adapter aux conditions de pêche et au comportement du poisson.

Il convient donc d'appréhender les façons de pêcher avant d'en tirer des conclusions hatives concernant les techniques et les appâts. 

Dans toutes les pêches au coup, avec des appâts naturels, les subtilités de la répartition des plombs sont bien connues et exploitées. Certains préfèrent grouper leur plombée (utilisation d'une olivette) et d'autres vont, au contraire, l'étaler en la répartissant sur plusieurs centimètres. 

En considérant ensuite  les appâts, on peut affirmer que les leurres, qu'ils soient lestés ou non, sont utilisés et efficaces depuis des decennies.

Ces deux constatations (disposition de la plombée et utilisation d'un appât artificiel) permettent de prendre du poisson. Si une seule technique permettait de gagner tous les concours, celà se saurait.

Pour moi, la nymphe est un leurre et non un appât naturel. Il est évident qu'il faille une certaine maîtrise technique et pratique de la pêche pour en saisir les subtilités et leurrer le poisson.

Donc se faucaliser sur la façon de faire une dérive n'est qu'une infime partie de la réussite. Pratiquez comme bon vous semble mais adaptez vous à votre rivière... vous ferez seulement ensuite vos propres théories et constatations au vu de vos résultats.

Ce que je sais, c'est que les pêcheurs pratiquant habituellement le toc prennent des truites en utilisant des nymphes.

Dépéchez vous donc de vous y mettre, celà ne durera pas, les truites apprennent vite et commencent à se méfier.... 

La dérive parfaite est, en fait, celle qui est productive et efficace, celle qui a provoqué le ferrage et qui a donc été validée par le poisson. Pour obtenir cette validation, tenez compte des éléments suivants et évitez les erreurs techniques que j'ai mémorisées et commises au fil du temps.

Je les énumère ci-dessous par ordre d'importance:

... en premier, il faut impératement observer la rivière, définir la zone et le poste à prospecter afin d'évaluer le poids total de la nymphe à utiliser. Ceci est l'élément essentiel...le meilleur des appâts ne vaut rien s'il n'est pas bien présenté. Donc, ne choissez pas une nymphe en priorité en fonction de la taille de l'hameçon mais en fonction de son poids.

... ne pas monter la nymphe à l'avance et ne pas utiliser par simplicité celle de la veille. Ceci vous obligera donc de disposer d'un coffret de nymphes différentes et complémentaires.

... ma 3 éme constatation est que le fait de monter 2 nymphes ne double pas les prises...Soyez au contraire réactif et prêt à changer de nymphe...Votre réussite dépendra de votre capacité d'adaptation. 

… ne pas vouloir pêcher trop loin (8 à 10m sont suffisants) et commencez à prospecter les postes devant vous pour finir par ceux de la berge d'en face..

… ne pas pêcher trop léger (monter une nymphe d’au moins 0.25g en rivière)

... ne pas pêcher trop fin (monter la nymphe de pointe en 12 centièmes, mettre du 14 centièmes en corps de ligne) pour éviter un maximum de casses lors des accrochages dans les obstacles.

.. ne pas utiliser des cannes trop courtes, le minimum étant de 3.50m pour bien maîtriser ses lancers  et le contrôle de la ligne

... effectuez le lancer de votre nymphe au bon endroit, dans la bonne veine...Une nymphe qui rentre mal dans l'eau passe mal et ne prend pas de truites, corriger son déplacement est pratiquement impossible...n'insistez pas, il vaut mieux la relancer immédiatement ...Avec le temps et la pratique, vous saurez très facilement si votre nymphe "passe bien". c'est d'ailleurs ce qui permet de reconnaître rapidemment le "bon pêcheur".

… Ne pas faire de longues dérives mais des dérives courtes (de  2 à 4 m) face à soi et non sur plusieurs mètres en aval.

... ne pas présenter sa nymphe avec des plombées étalées qui présentent l'appât selon une ligne courbe et retardent donc la visualisation de la touche; ferrez immédiatement à la moindre intuition de touche.

… déplacez fréquemment vos pieds de quelques centimètres pour prospecter les différentes veines d’eau

... utilisez des nymphes différentes, alterner les nymphes imitatrices ou incitatrices (perdigonnes)

... variez les zones prospectées (courants, calmes, profonds, radiers, amortis...) 

.... animez parfois la nymphe

... insistez sur un poste en effectuant plusieurs lancers s'il vous semble porteur (les plus belles ne se laissent pas toujours séduire au premier passage).

D'autres éléments sont également à prendre en considération (choix du matériel, présence de concurrents, discrétion pour rentrer dans l'eau, façon de tenir la canne...). 

Remarquons, enfin, que cette notion de dérive n’est pas développée par les adeptes de la nymphe au fil et notamment par les compétiteurs mouche qui essaient de prendre le plus de poissons possibles. Après avoir visionné plusieurs vidéos, je constate qu’ils ne font pratiquement pas dériver leur appât sur de longues distances, ne lestent pas leur bas de ligne mais se déplacent sans cesse. Leurs méthodes évoluent également; ils en arrivent même à disposer sur leur fil des indicateurs de touches et à supprimer la soie dans leur moulinet, imitant ainsi les pêcheurs au toc.  Mais, sachez les observer, ils sont également source d'inspiration...

La pêche en nymphe est bien une technique à part, différente de la pêche aux appats naturels et de la pêche à la mouche. Elle demande donc d'utiliser un matériel spécifique et adapté.

Personnellement, j'utilise une canne anglaise avec un moulinet ordinaire (genre ramasse-fil) ou un semi-automatique ou un moulinet à élastique (VIVATOC). Je n'utilise, en pratique,  pas de moulinet à lancer car j'’ai adopté depuis fort longtemps la technique pyrénéenne (prise du fil entre les 2 anneaux du bas de la canne); Cette technique me permet de lancer rapidement et précisement à des distances de 8 à 12m. De plus, pour m’économiser, en terme de pénibilité, j’en arrive même à ne plus tenir mon fil de la main gauche mais à mettre celle-ci contre l’extrémité du talon de la canne pour compenser son poids (comme le font les compétiteurs au coup utilisant les grandes cannes), je coince également mon fil contre le liège du talon de la cane avec mon index de la main droite pour supprimer tout mou éventuel de la ligne à la sortie du moulinet.… Ainsi, je deviens capable de pêcher plusieurs heures sans fatigue avec des cannes de bonne longueur et ressentir un maximum de touches.

J'ai créé également une canne à action particulière pour pouvoir lancer les nymphes en fonction de leur poids mais "chut", je vous en parlerai plus tard au moment venu....Elle n'est pas encore commercialisée.

Si vous souhaitez ajoutez des commentaires concernant mes propos, utilisez la zone prévue à ce effet située au bas de cette fiche technique...

 

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Alain toc Tarn655

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